Petite neige

Bienvenue à "La langue bien pendue" ; une émission littéraire présentée par deux animateurs : Judith Labatte et Pier Founel. Ils animent une dramatique qui passe sur la radio locale du lieu de représentation. Ils font la narration, les bruitages des actions et interprètent les personnages de l’histoire. L’émission est réalisée et mixée en direct par Jean-Claude Berce. 

Ensemble, ils proposent une adaptation de la nouvelle de Guy de Maupassant, Première Neige. 

À vue, derrière des vitrines de commerçants dans une rue piétonne, comme s’ils étaient dans un studio de la maison de la Radio, l’air de rien, Judith et Pier, entre deux pages de publicité, nous font le récit de cette histoire. Disons qu'ils sont comme des Guillaume Galliène avec des plumes dans le derrière. Ça peut pas faire de mal.

 

Ecrit par : Pier Porcheron
Jeu : Marion Lubat et Pier Porcheron
Mixage radiophonique en direct : Josselin Arhiman en alternance avec Pierre Phelipon
Régie : Pierre Phelipon en alternance avec Marie Edith Leysenne.

Production: Elvis Alatac
Partenaire: Conseil Régional Ile de France
Soutien: Festival MAR.T.O

Journal Karagöze, Festival Mondial des théâtre de marionnettes : "Tombé dessus par hasard .(...) La très bonne surprise de la journée. Venus il y a quatre ans avec Il y a quelque chose de pourri, un Hamlet pour castelet et théâtre d'objet. Trash et très grand succès de foule, ils récidivent avec un Maupassant chez les Monty Python. Aujourd'hui, deux speakers de radio derrière une vitrine. Casques pro et micros suspendus. Ce qui se joue en 12 minutes c'est le décalage entre l'émission de radio ( critique acerbe et délicate des zombies de nos oreilles) et ce que l'on voit des deux acteurs jouant leur pièce pour la radio. Brillant et drôlissime. Les deux acteurs sont excellents. Mention spéciale pour Maïa Commère, l'actrice, dont la scène de jouissance m'a ébouriffé. Des petits jouets-marionnettes animent le premier plan, derrière la vitre. On nous joue un roman noir anglais inspiré de Maupassant. Scènes de sexes, de chasse à courre et de malheur. Elle prend froid dans les glaçures du Nord. Agonisante, elle part sous le soleil de Canne et meurt heureuse. 

Très gros travail sur le son. Un ingénieur au manettes, très grand talent. Môssieur Lenoir. Les deux acteurs partent dans un délire sonore en expansion progressive qu'ils fabriquent avec du drôlatique et du tout venant. Les acteurs jouent aux acteurs. Subtil. Jingle, pubs crades, fin de l’émission. Applaudissements. À ne pas rater."

Spectacle disponible en

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